Philosophie

Peut-être n’avez vous pas le temps, ou l’envie de lire beaucoup ?

Peut-être même doutez-vous de votre capacité à aborder certains ouvrages et à en tirer profit ?

C’est pourquoi je continue de lire pour vous, afin de nourrir ma pratique et depuis plus de 25 ans, des auteurs de philosophie, psychologie, sociologie, théologie, littérature classique…

Ci-dessous par exemple, quelques éléments de réflexion sur le thème du conflit qui pourraient vous surprendre.

« Le combat est père de toutes choses »

Héraclite

Combattre ne veut pas dire vouloir détruire l’autre !

Le seul ennemi que nous ayons à vaincre, c’est nous-même.

Combattre notre peur, notre lâcheté, nos dénis.

Une tentative philosophique telle que celle au cœur de mon activité m’oblige d’abord à composer avec mon ambivalence, mes pulsions destructrices, ma faiblesse. C’est ce qui me permet de travailler avec vous honnêtement.

Chuter parfois. Se relever, toujours.

Miguel Benasayag et Angélique del Rey dans leur ouvrage « l’éloge du conflit » postulent ainsi :


« Croire que le conflit réside dans l’affrontement, c’est croire qu’en prenant le pouvoir et en éliminant l’ennemi, on va changer les choses, sans comprendre que le « problème » que l’on cherche ainsi à résoudre englobe la situation dans laquelle nous combattons. »

C’est de la substitution entre notre désir profond, personnel et des conflits d’intérêts dictés de l’extérieur que « provient la fausse conception du commun qui est celle de l’utilitarisme.

Et c’est en y résistant que nous pourrons prévenir la cassure des liens. (…) Car la solution est justement ce qui dissout les liens : quiconque cherche à fabriquer du lien en tentant de résoudre le problème fera toujours fausse route. »

Sun Tzu, dans « l’art de la guerre » dit la même chose, depuis un temps et une culture totalement différents, lorsqu’il pense la guerre comme « une situation à laquelle demander la victoire ».

Il décale aussi la conception de l’efficacité d’une bataille remportée ou perdue.

Il écrit : « un véritable guerrier n’est pas belliqueux, un véritable lutteur n’est pas violent. »

L’évaluation d’un conflit, c’est-à-dire la valeur que l’on peut lui accorder, est alors pensée comme une chance et une activité créatrice et non destructrice.