Délai d’attente…

Une petite impatience peut ruiner un grand projet

(Attribué à Confucius)

Cher(e)s futur(e)s patient(e)s,

SI VOUS FAITES DÉJÀ PARTIE DE MA PATIENTÈLE, ÉCRIVEZ-MOI UN SMS ET JE VOUS ACCUEILLERAI SUR UN CRÉNEAU D’URGENCE que je conserve toujours pour vous.

Le délai moyen d’attente pour le prochain créneau sur lequel vous pouvez vous inscrire (voir onglet « Rendez-vous ») est de 9 mois.

J’ai bien conscience que votre démarche de chercher un accompagnement pouvant vous amener à la guérison aboutit après une temps de réflexion, et surtout de souffrance, bien trop long.

Rajouter 9 mois d’attente alors que nous sommes enfin prêts, c’est difficile !

Mais ma priorité est de conserver la qualité de travail à votre service qui est justement à l’origine de la saturation de mon agenda. Ce qui nécessite que je continue de me former en permanence, et que je travaille à conserver mon équilibre personnel, conjugal et familial, ce qui prend du temps.

Par ailleurs, c’est bien parce que je sais l’importance d’être conscient de ses limites que je me dois de montrer l’exemple en respectant les miennes.

Je m’engage, dès que vous vous serez inscrit(e) en ligne à faire tout mon possible pour raccourcir ce délai.

Merci de votre patience, et à bientôt !

Guérison, reconstruction et linéarité

Daniel Kahneman, psychologue prix Nobel d’économie pour ses travaux sur les théories de la décision, nous livre dans son ouvrage  » Système 1 Système 2, les deux vitesses de la pensée « , de précieuses informations.

30 ans de recherches internationales sur le sujet « comment l’Homme prend-il ses décisions, seul ou en groupe ? » lui permettent d’attirer notre attention sur notre aisance à nous tromper sans nous en rendre compte.

Ainsi, notre besoin de nous raconter une bonne histoire sur nous-mêmes et le monde qui nous entoure, notre besoin d’un sentiment de cohérence, de causalité, d’être finalement rassuré sur nous-même par notre façon de penser, nous conduit dans certain cas à agir de façon totalement irrationnelle au bénéfice d’une croyance qui nous guide, sans que nous pensions à l’identifier et prenions la précaution de l’analyser.

C’est pourquoi, au cours d’un processus thérapeutique qui permet une libération objective, d’une addiction par exemple, qu’elle ait été à une substance, à un comportement, ou à une relation, la rechute, aussi inévitable que les chutes lorsque nous apprenons à marcher, peuvent être ressenties d’un façon douloureuse et beaucoup trop déstabilisante par rapport à leur impact réel sur la qualité de nos avancées, si nous ne prenons pas en compte certains éléments.

Les émotions désagréables à ressentir, desquelles le comportement de dépendance avait pour fonction de nous protéger (sans y parvenir dans la durée), ressurgissent avec beaucoup d’intensité lorsqu’une circonstance difficile surgit sur le parcours de guérison.

Mais, après avoir gravi plusieurs mètres, le retour en arrière réel est bien souvent de quelques centimètres seulement, sans remettre en cause tout le terrain gagné, contrairement à ce que nous suggère l’intensité des émotions (peur, notamment).

Dans ces moments-là, grâce aux compétences que vous avez acquises au cours de notre travail, prenez en compte votre émotion pour lui permettre de s’apaiser en analysant les faits.

Considérez tous les progrès que vous avez accomplis en gestion des émotions, relations à vous-même et aux autres, gestion de la détresse et capacité à vivre ici et maintenant (mindfulness). Mesurez-les, et rappelez-vous les témoignages de votre entourage sur les aspects positifs des changements que vous avez entrepris.

Souvenez-vous de tout ce qui ne marchait pas, et que vous avez su arrêter.

Valorisez toutes les compétences nouvelles que vous avez mises en pratique et qui fonctionnent car elles vous permettent d’atteindre beaucoup plus souvent vos objectifs.

Accueillez la difficulté comme faisant partie du chemin, mais ne la laissez pas vous mentir : vous êtes en train de réussir, persévérez !

Résilience et réussite

Je vous propose aujourd’hui cette citation de Boris Cyrulnik :

 » On aide les victimes tant qu’elles sont misérables parce que, en les aidant, on se sent tellement bon. Mais quand les martyrs se transforment en héros, quand ils accèdent au pouvoir, ils deviennent suspects, car il est contre nature qu’une proie se métamorphose en prédateur. (…) Il y a quelque chose de honteux à être heureux quand nos parents sont en train de mourir. Or, c’est ce qui se passe pour les enfants résilients qui refusent de couler avec ceux qu’ils aiment. »

Boris Cyrulnik, « Un merveilleux malheur », Odile Jacob collection psychologie

Refuser de couler avec ceux qu’ils aiment, c’est bien ce qui anime nombre d’entre vous, chers patientes et patients, et c’est bien l’un des chemins sur lequel je vous accompagne.

Ensemble, déculpabilisons votre liberté et la joie d’atteindre votre autonomie et votre créativité.

Un art (martial) de la relation

Pourquoi vous proposer mon expérience issue de l’Aïkido comme ressource dans votre dynamique de changements, et la gestion de vos conflits (internes ou interpersonnels) ?

Je vous invite à découvrir le livre d’Olivier GAURIN , dont la citation ci-dessous illustre mon travail :

 » Indirectement et par étape, un aïkido sain, par sa pratique assidue sur un long terme et avec confiance bien sûr, vient ou devrait venir mettre en place chez le pratiquant une « remise en vision », une véritable conscience de ses propres modes de fonctionnement (biologique, physique, psychologique, nerveux, moteur, nutritionnel, relationnel, social, etc.).

L’aïkido vient générer de nouvelles approches de son rapport au monde, approches d’échanges qui le dirigent finalement vers de véritables choix éthiques. Des choix éthiques puisque ce sont fondamentalement des choix humains. « 

 » Comprendre l’Aïkido  » (Budo édition, ISBN 978-2-84617-128-1)

La métamorphose du corps par la parole

A celles et ceux qui n’ont jamais franchi le pas d’aller consulter un professionnel de l’accompagnement par la parole, j’adresse tout simplement cette citation de Boris Cyrulnik dans son ouvrage « Un merveilleux malheur », édition Odile Jacob, collection « psychologie » :

 » L’effet papillon de la parole s’ajoute à l’identité narrative pour nous contraindre au récit.

Une sorte de  » transmission de pensée  » se réalise quand les paroles mélangent les mondes intérieurs de ceux qui parlent.

Dans ce monde aérien où les mots représentent des images intimes, les paroles ont un « effet-papillon » : le simple fait de se préparer à parler allège la sensation que nous éprouvons de notre propre corps. Il ne s’agit plus d’opposer la parole à la biologie, comme nous l’apprennent nos abusives découpes universitaires, il s’agit de proposer l’idée que la parole est au corps ce que le papillon est à la chenille.

Ils vivent tous deux dans des univers différents, l’un flottant en l’air et l’autre collée aux feuilles. Tous deux pourtant sont en continuité !

Le papillon ne pourrait exister s’il n’avait pas été chenille. » (Page 149).

Je vous accompagnerai, par la parole, à reconstruire votre récit de vie, afin de remettre à leurs places le passé, dans le présent, pour l’avenir.

Et quelques interactions corporelles douces, infusées de la non-violence de l’Aïkido, pourront, si besoin, faire participer votre corps à sa libération par la parole.

Article de Denise Pion sur Parentspoureux

Affronter les conflits familiaux avec l’aide d’un médiateur familial

Pascal Beaugrand – Conseiller conjugal et médiateur familial à Carquefou
Les conflits familiaux peuvent être responsables de beaucoup de mauvaises décisions prises par les enfants. Le travail d’un médiateur familial est d’intervenir en cas de conflit au sein de la famille, dans le but de protéger les enfants des conséquences de ces affrontements dans lesquels ils sont entraînés, instrumentalisés et perdus. À 46 ans, Pascal Beaugrand a décidé de se consacrer entièrement au service des couples et des familles en libéral. Auparavant, il a contribué, en tant que chef de service en association de médiation familiale, à animer les partenariats avec la CAF, le ministère de la Justice et les villes et départements. Toutefois, il a trouvé que les fonctions d’encadrement l’éloignaient de son cœur de métier. Pascal Beaugrand travaille avec les adultes pour les enfants dans la gestion de conflit. Il est conscient de tout ce que les conflits non traités pourraient engendrer. Il est donc convaincu que la discussion est la seule solution pour instaurer un changement. Il propose ses services de médiateur familial, dans l’objectif de rendre les parents et les enfants plus heureux.

https://www.prontopro.fr/loire-atlantique/nantes/conseiller-conjugal#pro-interview

Couvre-feu et rendez-vous

Chers patientes et patients,

Suite aux annonces gouvernementales du 14 janvier, liées à la situation sanitaire, et au couvre-feu étendu à partir de 18h, nous essaierons, dans la mesure du possible, de respecter cette contrainte.

Mais les accompagnements thérapeutiques que j’assure concourent, entre autres, à la prévention des violences et des ruptures conjugales, service plus que jamais nécessaire à chacun pour traverser cette crise mondiale.

Ainsi, si vous n’êtes disponible qu’en fin de journée, vous pourrez toujours utiliser l’attestation et son motif 2 :  » déplacements pour des consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés. « 

Bien à vous.

Prontopro parle de nous

Voici ci-dessous l’article écrit par Denise Pion, de Prontopro, que vous pouvez visualiser en ligne sur https://www.prontopro.fr/loire-atlantique/nantes/conseiller-conjugal#pro-interview

« Les conflits familiaux peuvent être responsables de beaucoup de mauvaises décisions prises par les enfants. Le travail d’un médiateur familial est d’intervenir en cas de conflit au sein de la famille, dans le but de protéger les enfants des conséquences de ces affrontements dans lesquels ils sont entraînés, instrumentalisés et perdus. À 46 ans, Pascal Beaugrand a décidé de se consacrer entièrement au service des couples et des familles en libéral. Auparavant, il a contribué, en tant que chef de service en association de médiation familiale, à animer les partenariats avec la CAF, le ministère de la Justice et les villes et départements. Toutefois, il a trouvé que les fonctions d’encadrement l’éloignaient de son cœur de métier. Pascal Beaugrand travaille avec les adultes pour les enfants dans la gestion de conflit. Il est conscient de tout ce que les conflits non traités pourraient engendrer. Il est donc convaincu que la discussion est la seule solution pour instaurer un changement. Il propose ses services de thérapeute familial, dans l’objectif de rendre les parents et les enfants plus heureux.

Dans quelles situations la médiation familiale est obligatoire ?

Je dirais que la médiation, si le ministère de la Justice étend son expérimentation de Tentative de Médiation Familiale Préalable Obligatoire (TMFPO), va devenir obligatoire pour un bon nombre de contentieux civils, et cela même hors conflit familial. La présence d’un médiateur n’a de sens que par la libre adhésion des concernés au processus, ce qui peut les confronter plus à eux-mêmes qu’à l’autre. Le fait de contraindre la liberté comporte un paradoxe qui, malencontreusement, ne saute pas aux yeux de tous. De par mon expérience, je tiens même à confirmer que la médiation trouve sa force et sa limite dans la nécessaire confiance dans les capacités des personnes à trouver elles-mêmes les solutions à leurs problèmes.

Médiation familiale pour pension alimentaire : dans quels cas est-ce nécessaire ?

J’ai pu constater qu’un bon nombre de conflits familiaux étaient traités par la justice et non par un médiateur familial. Et pourtant, je souligne le fait que la justice ne possède que des réponses juridiques, ce qui n’est malheureusement pas suffisant. En tant que médiateur familial, je me mets entre les adultes pour trouver un commun accord dans l’intérêt de leurs enfants. Si aucun accord n’a été instauré par les parents sur la question financière, seul le juge aux affaires familiales (JAF) décide ce qu’il convient à l’intérêt supérieur de l’enfant. Un parent doit alors verser de l’argent à l’autre dans le cadre d’une contribution financière à l’entretien et à l’éducation des enfants, ou contribuer directement à la prise en charge de certaines dépenses. La somme est appliquée en fonction des capacités de chacun des parents et des besoins des enfants.

Quand consulter un thérapeute conjugal et familial ?

Dans ma pratique de médiateur familial, j’ai pu constater trop souvent que de nombreux couples s’étaient séparés mais rencontraient les mêmes problèmes sans plus pouvoir les résoudre à deux. Conscient de la difficulté de faire face à une séparation, je me suis engagé dans le service de la thérapie conjugale. Mon devoir est de prévenir, autant que possible, les risques liés aux séparations et divorces tels que souffrance des enfants et des parents, appauvrissements financiers et affectifs, perte d’estime de soi. En tant que thérapeute conjugal et familial, j’offre une chance à tous les couples, particulièrement aux parents, de ne pas prendre une décision qu’ils pourraient regretter plus tard. Je fais en sorte qu’ils se focalisent à regarder et à combattre un ennemi commun et à résoudre ensemble les questionnements qui pourraient s’installer.

Médiateur familial ou thérapeute conjugal : quelles différences ?

À vrai dire, je dirais que l’un et l’autre proposent les mêmes idées de base : non-violence, lieu de parole, attitude de neutralité et d’impartialité garantissant la confidentialité des échanges. Dans mon rôle de thérapeute conjugal, je ne reçois que peu de couples déjà séparés et j’opte pour une approche plus riche de la vie affective et sexuelle, tout en donnant des informations, mais jamais de conseil. Et dans mon rôle de médiateur familial, je suis apte à aborder tous les aspects de la séparation pour les intérêts de chacun, surtout ceux des enfants. L’avantage de l’accompagnement que je propose est le fait qu’il se passe dans le registre de la médiation familiale, autrement dit, l’organisation de cette séparation en douceur, si elle doit avoir lieu.

Autorisation officielle de poursuite de votre travail thérapeutique avec moi pendant le confinement.

Le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020, prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, en son article 28, soutient et encourage officiellement mon activité de lutte contre les crises conjugales ou familiales, de prévention contre les violences et de soutien à la parentalité.

N’hésitez donc surtout pas à prendre rendez-vous. Vous pourrez très valablement inscrire sur votre attestation de déplacement le motif d’une consultation pour venir travailler votre séance en mon cabinet.

Séances et Covid-19

Pendant le confinement, je continuerai d’être à vos côtés et à vous accueillir en présentiel, dans le respect des distances et gestes barrières.

Je vous invite à télécharger sur votre téléphone, comme je l’ai fait moi-même, l’application TousAntiCovid, afin que nous soyons aussi sûrs que possible de lutter contre la propagation du virus, sans renoncer à ce qui est important pour vous.

Google play pour Androïd : https://play.google.com/store/apps/details?id=fr.gouv.android.stopcovid

Apple store pour IOS : https://itunes.apple.com/app/id1511279125

Vous pourrez, grâce à cette application, établir votre attestation de déplacement numérique.

Pour poursuivre votre travail avec moi lors de nos séances, vous pourrez alors cocher le motif « Déplacements pour des consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés ou pour l’achat de produits de santé. »